Dans le cadre d’un stage au sein de l’équipe du projet de recherche « Vente de logements sociaux en Ile-de-France : les organismes Hlm et leurs locataires face au marché immobilier francilien », Camille Boulai, étudiante en master 2 à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, a réalisé une étude auprès de 16 ménages ayant acquis un logement Hlm pour ensuite le louer sur le marché locatif « libre ». Cette approche qualitative est complétée par une analyse quantitative. Les résultats de son travail sont rassemblés dans le mémoire de master 1 qu’elle a rédigé sous la codirection de Sylvie Fol et de Matthieu Gimat. En voici les principaux enseignements.
L’équipe du projet de recherche Profils et trajectoires des ménages devenant propriétaires de logements sociaux (Peuples des Villes – LaSSA) a identifié des enjeux liés aux questions de genre dans l’accession sociale à la propriété par la vente Hlm. Ces premiers éléments d’analyse, basées sur une enquête qualitative, ouvre d’intéressantes perspectives. Explications avec Johanna Lees, socio-anthropologue et chercheuse au Laboratoire de sciences sociales appliquées (LASSA), chercheuse correspondante au Centre Norbert Elias.
L’intégration de la photographe Hortense Soichet à l’équipe conduite par le laboratoire Géographie-Cités constitue un atout supplémentaire dans la compréhension des transformations de l’habitat et de « l’habiter » résultant de la vente de logements sociaux, mais également dans la valorisation des résultats de la recherche auprès d’un public plus large.
Une étude réalisée par l'équipe Géographie Cités sur les effets de la vente de logements sociaux sur les parcours et les pratiques des habitants d’un immeuble de la région parisienne fait apparaître plusieurs évolutions. Les chercheurs soulignent notamment le développement d’une mixité sociale pendant le processus de vente qui modifie les relations entre les habitants.
L’équipe constituée de l’Institut de droit public, sciences politiques et sociales (IDPS) (Université Sorbonne Paris Nord), de l’UMR Espaces et sociétés (ESO) (Université de Caen), du bureau d’études Ville et Habitat et de Sylvaine Le Garrec (sociologue indépendante) s’intéresse aux effets de la vente Hlm avec une approche centrée sur les conditions de gestion des résidences, leur fonctionnement social et la correspondance entre ces deux dimensions.
L’Union départementale de la Confédération syndicale des familles (UD-CSF) de la Métropole de Lyon et du Rhône a lancé, dès 2019, une étude sur la vente Hlm dans son territoire. Conduite en interne avec le soutien financier et l’accompagnement de la Fondation Abbé Pierre, elle s’est appuyée sur l’expertise et les recherches de Loïc Bonneval, enseignant-chercheur, et de Camille Cimetière Bonnard, ingénieure d’étude, de l’université Lumière-Lyon 2. Avec Marion Pidoux, coordinatrice des activités de l’UD-CSF, ils présentent pour le site du programme de recherche vente Hlm les principaux points à retenir de cette étude.
En parallèle à son activité de bailleur social, 1001 Vies Habitat gère, en direct ou en supervisant des syndics externes, plus de 350 copropriétés avec une équipe de 28 collaborateurs. Hervé Leservoisier, le directeur de son activité Syndics, explique pourquoi son groupe s’est engagé sur l’axe 3 du programme de recherche dédié à la vente Hlm qui vise notamment à éclairer les profils et les trajectoires des acquéreurs et des logements.
Impliqué dans le programme de recherche sur la vente Hlm avec la société Batigère, la Métropole du Grand Nancy en attend principalement des éclaircissements sur la gestion sociale des copropriétés qui seront issues de ces ventes. Nelly Mongeois, directrice de l’Habitat et de la rénovation urbaine, nous explique pourquoi.
L’équipe du projet VIF, rassemblée autour du laboratoire Géographie-Cités, a choisi de s’intéresser à l’occupation d’immeubles Hlm plusieurs années après leur mise en vente. Quelques mois après le lancement du programme de recherche, les résultats d’un premier atelier étudiants soulignent que la vente de logements sociaux est susceptible de produire une mixité sociale et de statuts d’occupation, qui ne pourrait être toutefois que temporaire.