Lyon Métropole Habitat (LMH) est engagé aux côtés du laboratoire Environnement Ville Société (EVS) dans le programme de recherche sur la vente Hlm. Pour un office public de l’habitat comme LMH, ce partenariat avec des acteurs de la recherche vise à mieux comprendre les effets à moyen et long terme des ventes sur les trajectoires des acquéreurs comme des copropriétés, et ainsi ajuster au mieux ses pratiques de vente tout en limitant leurs éventuels effets néfastes.
L’Union départementale de la Confédération syndicale des familles (UD-CSF) de la Métropole de Lyon et du Rhône a lancé, dès 2019, une étude sur la vente Hlm dans son territoire. Conduite en interne avec le soutien financier et l’accompagnement de la Fondation Abbé Pierre, elle s’est appuyée sur l’expertise et les recherches de Loïc Bonneval, enseignant-chercheur, et de Camille Cimetière Bonnard, ingénieure d’étude, de l’université Lumière-Lyon 2. Avec Marion Pidoux, coordinatrice des activités de l’UD-CSF, ils présentent pour le site du programme de recherche vente Hlm les principaux points à retenir de cette étude.
L’équipe du projet VIF, rassemblée autour du laboratoire Géographie-Cités, a choisi de s’intéresser à l’occupation d’immeubles Hlm plusieurs années après leur mise en vente. Quelques mois après le lancement du programme de recherche, les résultats d’un premier atelier étudiants soulignent que la vente de logements sociaux est susceptible de produire une mixité sociale et de statuts d’occupation, qui ne pourrait être toutefois que temporaire.
Impliqué dans le programme de recherche sur la vente Hlm avec la société Batigère, la Métropole du Grand Nancy en attend principalement des éclaircissements sur la gestion sociale des copropriétés qui seront issues de ces ventes. Nelly Mongeois, directrice de l’Habitat et de la rénovation urbaine, nous explique pourquoi.